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Interrogations et controverses autour du retard de la distribution des appareils Starlink au Yémen et du dossier de la corruption circulant.


Le 18 septembre 2024, l’Agence nationale des communications à Aden a annoncé officiellement le lancement du service Internet par satellite « Starlink » au Yémen. Cette annonce qui a suscité un grand intérêt a été confirmée par le compte officiel du fondateur de la société Elon Musk et le compte officiel de Starlink sur la plateforme « Ex » (anciennement Twitter). Il a été promis que ce service contribuerait à améliorer les communications dans le pays, mais de nombreux problèmes et obstacles ont commencé à émerger après l’annonce officielle, suscitant des interrogations sur la progression du projet.

Retard dans la distribution des appareils et annonce des prix

Depuis l’annonce officielle, l’Agence nationale des communications n’a pas encore annoncé officiellement les lieux de distribution des appareils Starlink ou leurs prix, malgré plus de deux mois écoulés depuis le lancement du service. Ce retard a suscité un large mécontentement parmi le public et a conduit à la propagation de rumeurs selon lesquelles le marché local est inondé d’appareils contrefaits qui ont été introduits avant le lancement officiel et qui sont actuellement stockés.

Les citoyens se posent des questions sur les raisons du retard de l’agence dans la distribution des appareils officiels, et s’il est lié aux tentatives de déchargement des appareils contrefaits en premier lieu ? Bien qu’il n’y ait pas de confirmations officielles, les doutes sur l’existence d’ingérences déloyales ou d’une mauvaise planification ayant entraîné ce retard persistent.

Manque de transparence et communication avec le public

En plus du retard dans la distribution, l’Agence nationale des communications a été vivement critiquée pour ne pas répondre aux questions des citoyens sur les réseaux sociaux. En effet, elle a fermé les commentaires et les messages privés sur sa page officielle, ce qui a accru la colère et le mécontentement du public. Au lieu d’expliquer les raisons réelles du retard, l’agence s’est contentée de diffuser des messages généraux qui ne répondent pas aux attentes des citoyens qui attendent des réponses à leurs questions et des solutions concrètes pour améliorer le service Internet.

Problème des appareils contrefaits et retard de mise en œuvre

Alors que les utilisateurs attendent les appareils officiels, des rapports ont indiqué que certains appareils sont entrés dans le pays de manière non officielle, tandis que d’autres ont été expédiés à l’aéroport d’Aden mais ont été arrêtés et saisis par les autorités gouvernementales. Il est également allégué que certains appareils expédiés directement par la société Starlink ont été empêchés d’être activés par les autorités officielles. Ce qui est surprenant ici, c’est que les citoyens n’ont pas pu bénéficier de ces appareils alors qu’ils sont légaux et ont été importés officiellement.

Cette situation complexe rappelle des projets antérieurs, tels que le projet « Aden Net » qui a échoué en raison de la corruption et de la mauvaise gestion. Cela rend les citoyens yéménites méfiants quant à la répétition du même scénario avec le service « Starlink ».

Le futur espéré du service Starlink au Yémen

Malgré la controverse croissante et les problèmes survenus depuis l’annonce du service, l’espoir demeure que Starlink apportera une avancée significative dans le secteur des communications au Yémen. Surtout avec les énormes défis auxquels le pays est confronté pour fournir des services Internet dans des conditions difficiles. Le gouvernement yéménite et l’Agence nationale des communications doivent prendre des mesures transparentes et rapides pour garantir le succès de ce projet vital et fournir des appareils et des services aux citoyens en toute fluidité.

Efforts du gouvernement pour améliorer l’infrastructure des communications

Ces efforts coïncident avec d’autres problèmes liés à l’infrastructure des communications au Yémen. Le câble sous-marin AAE-1, qui était censé être un tournant dans l’amélioration de la vitesse et de la qualité d’Internet dans le pays, a été mis en service mais son utilisation est encore limitée ou n’a pas encore vu le jour. De plus, le gouvernement yéménite rencontre des difficultés pour récupérer le domaine national « .ye », qui est vital pour la souveraineté numérique du Yémen. Malgré les efforts déployés, il est impératif d’améliorer la communication avec les citoyens et de fournir des informations claires sur l’avancement de ces projets.

En fin de compte, les citoyens yéménites restent dans l’attente de réponses claires et d’actions concrètes de la part des autorités compétentes, dans l’espoir que la situation des communications dans le pays s’améliore, loin de la corruption et des obstacles qui ont longtemps ralenti le développement.

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