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Apple fait face à de nouvelles accusations de violations des droits des travailleurs sur le lieu de travail


L’Agence nationale des relations de travail a accusé Apple d’interférer dans les droits des travailleurs concernant les actions collectives visant à améliorer les conditions de travail. L’agence affirme que la société a restreint l’utilisation des réseaux sociaux et de l’application de messagerie Slack sur le lieu de travail.

La plainte, déposée par le Conseil national des relations de travail, accuse Apple de maintenir des règles de travail illégales concernant l’utilisation acceptable de Slack, de licencier un employé de manière illégale pour avoir appelé à des changements sur le lieu de travail, et de contraindre un autre travailleur à supprimer un message sur les réseaux sociaux. La plainte allègue également que la société a créé une impression que les employés sont surveillés via les réseaux sociaux.

Il s’agit de la deuxième fois ce mois-ci que le Conseil des relations de travail dépose une plainte contre Apple. La semaine dernière, l’agence a accusé la société d’obliger les employés à signer des accords illégaux sur la confidentialité, la non-divulgation et la non-concurrence, ainsi que d’imposer des politiques strictes en matière de comportement inapproprié et de réseaux sociaux.

De son côté, Apple a déclaré dans un communiqué qu’elle s’engage à maintenir un « environnement de travail positif et inclusif » et qu’elle prend les plaintes des employés très au sérieux, soulignant qu’elle « désapprouve fortement ces allégations » et continuera à présenter les faits lors de l’audience.

Concernant la plainte de la semaine dernière, la société a nié toute violation et a affirmé son respect des droits de ses employés en matière de négociation des salaires, des heures de travail et des conditions de travail.

Si Apple ne parvient pas à un règlement avec l’Agence nationale des relations de travail, une audience préliminaire aura lieu en février devant un juge administratif. Le conseil du travail, composé de cinq membres, pourra alors examiner la décision du juge, qui pourra être portée en appel devant la Cour fédérale.

Cette affaire remonte à une plainte déposée par Jane Smith auprès de l’Agence nationale des relations de travail il y a environ trois ans, où elle prétend qu’Apple l’a licenciée en 2021 en raison de son rôle de leader dans les activités des employés. Smith a utilisé l’application Slack et les réseaux sociaux pour défendre le travail à distance permanent, distribuer des sondages sur l’égalité des salaires et publier des messages critiquant la société, selon la plainte.

Slack, une application permettant aux employés de créer des discussions de groupe, a connu une augmentation de son utilisation chez Apple depuis plusieurs années, notamment pendant la pandémie de COVID-19. La plainte indique que la société impose une politique interdisant aux employés de créer de nouveaux canaux Slack sans l’autorisation des gestionnaires, et que les messages concernant les préoccupations liées au travail doivent être adressés à un gestionnaire ou à un groupe de soutien.

L’avocat de Smith, Laurie Bourgeois, a déclaré dans un courriel qu’Apple était engagée dans des « violations généralisées » des droits des travailleurs, notant qu’ils cherchent à tenir la société responsable en justice pour l’application de règles illégales et le licenciement des employés pour leur engagement dans des activités protégées révélant la discrimination sexiste et d’autres violations des droits civiques.

La plainte vise à obtenir une ordonnance obligeant Apple à annuler ses politiques présumées illégales, ainsi qu’à compenser Smith pour les revenus perdus et autres préjudices financiers résultant de son licenciement.

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