Des sociétés de médias poursuivent Perplexity pour violation des droits d’auteur

Le Wall Street Journal et le New York Post ont intenté un procès contre la start-up « Perplexity » qui utilise l’intelligence artificielle dans la recherche, l’accusant d’utiliser leur contenu pour former des modèles de langage sans permission.
Les deux sociétés accusent Perplexity de violer les droits d’auteur en utilisant leurs articles pour générer des réponses aux questions des utilisateurs, entraînant ainsi le détournement des visiteurs des sites de presse d’origine.
La plainte déposée par les sociétés affirmait que cette affaire représente une tentative d’exploiter le contenu de valeur produit par les journaux sans compensation. Elle notait que le service ne fournissait pas seulement des extraits de contenu, mais offrait des articles complets, en particulier aux utilisateurs abonnés au plan payant.
La plainte a également mentionné un cas où le service a fourni un article complet du New York Post lorsqu’un utilisateur a demandé le texte complet. Les journaux ont également allégué que Perplexity ternit leur réputation en citant des informations inexistantes sur ses sites et expliquant que son système d’intelligence artificielle pourrait ajouter des détails incorrects.
La plainte a souligné que les journaux ont envoyé une lettre légale à Perplexity en juillet dernier pour soulever ces questions, mais n’ont reçu aucune réponse.
Condé Nast a précédemment demandé à Perplexity de cesser d’utiliser ses articles. En juin, des rapports ont indiqué qu’Amazon commençait à enquêter sur l’utilisation de Perplexity de ses sites sans autorisation.